9 janvier 2011
7
09
/01
/janvier
/2011
22:43
18 juin 2010 – 13ème jour
Un taxi nous conduit jusqu'à Kurkta, le village de notre guide Illich. Après une collation partagée avec sa femme et sa petite fille, nous chargeons les canassons. Le mien s'appelle « Hummer », je préfère continuer de l'appeler « Cheval ». Nous sommes partis pour 35 kilomètres en direction du lac Song-Kol (3 016 m) et des montagnes. C'est grandiose mais assez éprouvant sans expérience équestre.
Pas encore sortis du village, nous sommes dépassés par 2 jeunes cavaliers qui entraînent une pouliche et un jeune poulain et une jument. Et ça les femelles, Hummer, il adore. Le canasson se braque, et j'ai à peine le temps de m'accrocher que le bougre fonce déjà à la poursuite de ses nouveaux amis. Illich se porte à mes côtés et m'explique comment freiner l'ardeur du jeune mâle.
Nous allons au pas, traversant une région superbe, avant de faire halte pour le déjeuner dans une famille où les grands parents s'occupent de leurs petits enfants, toujours curieux, joueurs et souriants.
Pour la première fois nous goûtons des boulettes de yaourt fermenté séchées au soleil, le Kurut. On mange ensuite un Kesme avant de remonter sur nos chevaux. Nous partageons la route un moment avec 2 hommes, dont l'un monte un âne. Il ont vraiment plus fière allure que les 2 galettes-saucisses. Nous nous quittons aux premiers hectomètres de pente et commençons une rude et longue ascension, surtout pour les chevaux. Nous accédons aux abords du lac après une passe très raide (3 200 m), d'où les vues sur de lointains glaciers sont à couper le souffle. La journée commence à être longue et nos popotins en compote.
Nous arrivons enfin à notre camp d'étape, assez fatigués, et le jour commence à tomber après ces 35 kilomètres! Comme d'habitude, nous sommes accueillis chaleureusement ici par une famille qui vient d'arriver avec son bétail. Une adolescente bavarde de 12 ans aiguise son anglais à notre contact en partageant u thé dans la yourte. Elle est très amusante. Nous sommes les premiers touristes de l'année à les visiter.
Après avoir joué au volley-ball, je goûte mon premier Koumi.
Rien que le bruit du vent, le Song Kol en ligne de mire et les montagnes alentours. Beau privilège.